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INFOGRAPHIE #2 – Février 2021

L’EFFET PLACEBO ET L’EFFET NOCEBO EN KINESITHERAPIE.

Un traitement n’est jamais appliqué dans une situation « neutre » : il est toujours accompagné de différents facteurs contextuels qui influencent son résultat, positivement ou négativement, indépendamment de l’efficacité propre des techniques de soin utilisées.

Ces facteurs sont classés en 5 catégories :

les caractéristiques du thérapeute : son sexe, son caractère, sa corpulence, sa pédagogie, son empathie, son dynamisme etc.

les caractéristiques du patient : sa motivation, son observance, son état de stress, sa situation sociale etc.

la relation soignant-soigné : la compréhension, la bonne entente, le feeling etc.

le traitement : la pertinence du choix des techniques utilisées, leur efficacité etc.

l’environnement du traitement : la localisation du cabinet, son accessibilité, l’ambiance sonore, le matériel, la couleur des murs, la température ambiante etc.

Ces différents facteurs influencent l’interprétation cérébrale de la perception douloureuse. Un message douloureux arrive au cerveau qui va donc, en fonction de tous ces paramètres, le transformer en sensation douloureuse plus ou moins intense en stimulant ou inhibant différentes sécrétions :

Effets contextuels positifs : sécrétion d’opiacés, d’endocannabinoïdes, de dopamine, d’ocytosine et de vasopressine diminution de la douleur ressentie par le patient = effet PLACEBO

Effets contextuels négatifs : sécrétion de cholecystokinine, de COX, de prostaglandine, et désactivation des sécrétions d’opiacés et de dopamine augmentation de la douleur ressentie par le patient = effet NOCEBO

Puisqu’une personne avertie en vaut deux, faîtes y attention pour optimiser votre perception de la douleur!

Référence bibliographique : « Clinical relevance of contextual factors as triggers of placebo and nocebo effects in musculoskeletal pain » – ROSSETTINI ET AL. 2018